«Ma mère fit irruption dans ma chambre, me regarde et tapote sa montre pour me rappeler que j’dois bientôt filer. Le tableau a vite changé. J’ai grandi, la maison s’est vidée de ses vivants pour y laisser place à un musée. Je me hisse doucement de mes draps, je pose mes pieds nus sur ce parquet glacé, et je m’avance vers ma fenêtre. Je touche du bout de mes doigts rongés mes vitres froides, je m’y prends à plusieurs fois avant de pouvoir y poser ma main, et de frotter la vitre afin d’enlever ma buée.»
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